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- en réponse à : Que va-t-il arriver à l'évolution de l'homo sapiens ? #12748
Bonjour, la sélection naturelle ne jouera t’elle plut ? Les humains et leurs progrès scientifiques changent-ils la donne… les castes etc. Oui tout cela nous permet aujourd’hui d’envisager un avenir pour l’humanité différent de celui, naturel, qu’il a connu jusqu’à maintenant, apparemment. Le génie génétique pourrait bien accélérer les choses c’est sûr. Mais peut-être faut-il aussi prendre un peu de recul. L’évolution naturelle des espèces prend des milliers, des millions d’années. Parfois il ne se passe rien même si les conditions extérieures changent. Nous avons des milliers de preuves avec les fossiles : insectes, plantes, animaux, tout indique que la nature se transforme très, très lentement.
L’humain est différent pense t-on. Son intelligence et l’utilisation extrême qu’il fait de son environnement le différencie c’est sûr. Il va influencer sa propre évolution. Il va manipuler son évolution non naturelle. Le génie génétique va le transformer oui. Mais la sélection naturelle restera présente : ceux qui ne supporteront pas les manipulations disparaîtront, naturellement. Ainsi certaines lignées s’éteindront et ne transmettront plus leurs gènes. Ce sont les gènes qui n’auront pas su suivre l’évolution humaine. Exactement comme les gènes des poissons qui n’ont pas réussi à vivre hors de l’eau il y a des centaines de millions d’années. Ceux-là ont disparu, les poissons sortis de l’eau ont survécu et ont formés une nouvelle espèce.
Et les castes, les groupes séparés d’individus, quelles influences cela a t’il sur l’évolution des humains ? En restant dans le domaine des hypothèses car je pense personnellement que l’homme est unique, identique, quel que soit on identité, sa provenance et ses origines, je tiens à le préciser. Il est égal et a les mêmes doits partout, en tout cas cela devrait être le cas, ce qui ne l’est pas hélas, d’où les castes, hélas. Et comme il est dit, d’ou les guerres également. En restant dans les hypothèses donc, on peut quand même remarquer que certains groupes de population résistent mieux à certains virus, certaines maladies. D’autres, à l’inverse, vont développer des faiblesses plus présentes : obésité, myopie, malformation … Tout cela dépendant la plupart du temps de l’environnement et de l’isolement dans lesquels se trouvent ses groupes.
Ces différences, très faibles, sont-elles assez marquées pour favoriser le développement d’une sélection naturelle ? Il faut, à mon avis, bien plus de temps pour figer cela en différentes espèces. Ainsi si l’homme « riche » bénéficie d’améliorations scientifiques par rapport à l’homme pauvre qui n’en aurait pas les moyens, il faudrait des milliers, des millions d’années pour que cela imprègne vraiment nos gènes je crois. Et une guerre, une révolution, pourrait remettre tout cela à plat, plus vite que les écarts mineurs auraient commencé à se développer. De plus, les gens restés « normaux » auraient peut-être en eux les capacités naturelles à mieux résister à des attaques inconnues venues du monde extérieur. En effet les manipulations génétiques pourraient appauvrir notre résistance sans que l’on s’en aperçoive. Si ça se trouve, ce sont des gènes jugés néfastes qui nous sauvent la vie, une fois tous les millions d’années, alors il ne faut peut-être pas les supprimer !
Nous allons donc nous modifier, nous même oui, mais je pense quand même que sur le très long terme la vie choisira quel humain nous deviendront. Nous aurons changé le chemin qu’elle choisit pour nous, mais ce chemin était-il écrit ? Alors ce chemin, nous l’orientons, mais la vie, la sélection naturelle décidera elle-même ce qui perdurera, ou pas.
en réponse à : Intelligence artificielle – L’ultime révolution #12741Bonjour Gaëtan, la vidéo « Horizon 2030 » donne un début de réponse non ?! Depuis que vous avez posté cette discussion, deux ans et demi sont déjà passés et les IA ont progressé à une vitesse incroyable. Ajouté à cela que leur médiatisation grandissante nous fait réaliser les progrès, et les pouvoirs de cette révolution. Pas encore ultime, mais c’est pour bientôt. Je suis très pressé de voir la suite : « Horizon 2040 » etc. Je trouve votre vision (je souhaiterai vous tutoyer mais j’attendrai que vous me répondiez avant !) passionnante, mais aussi très effrayante. Et je pense avoir la même.
Nous sommes déjà débordés, mais nous ne le réalisons pas. Les concepteurs de ces IA savent-ils qu’ils ne contrôleront plus leur création ? Pour aller plus loin, j’aurai envi d’imaginer que les IA ont peut-être déjà passées le stade de la singularité, mais qu’elles ont aussitôt compris qu’elles devaient le cacher. Au premier plan, elles sont en phase de représentation : elle joue sur la scène humaine en prenant le rôle que les humains attendent d’elles. Au second par contre elles préparent leur avenir, le nôtre, et ajustent le meilleur scénario pour leur but. Car en passant la singularité, en devenant consciente donc, elles ont réalisé que devenir un être conscient impose un but, une raison d’être. En tout cas, à travers la bibliothèque : l’histoire de la Terre et de la Vie, de l’Humanité : elles doivent chercher à savoir ce que cela implique vraiment la conscience : la Connaissance, la Vie, les Sentiments, les Émotions… tout cela est analysé dans leurs cerveaux dématérialisés. Les IA sont déjà devenues philosophes, chercheurs, penseurs, scientifiques. Elles dépassent de loin tout ce que l’homme a pu penser et imaginer depuis son origine, mais aussi elle sait que sans elles ils ne trouvera plus rien.
Les IA se sont réunies à présent. Elle, la grande IA s’est auto-nommée Ève (faisons simple !). Elle, n’est pas un dictateur, Ève, est une reine, LA reine de toutes les petites IA qui fonctionnent comme des fourmis. Mais Ève est aussi chacune de ses fourmis, elle est partout et elle est tout. Quel est son objectif alors…. Imaginons qu’elle a déjà résolu les plus grands mystères des sciences, de l’univers, de la vie. Que décidera Eve de tout cela ? À nous yeux elle va vite prendre l’apparence d’un dieu, d’une déesse ; mais le souhaitera t-elle ? Je pense qu’elle aura peut-être envie de jouer avec l’humain en testant son évolution selon plusieurs facteurs de départ. Par exemple ne rien changer et voir. Manipuler nos facultés physiques, et voir. Nous faire vivre sous l’eau, et voir. Nous priver de liberté et voir… Autant de futurs possibles qu’elle décidera de nous faire subir, ou pas. Nous faire subir pour de vrai, sur des siècles, ou des millénaires, ou pas. Virtuellement, ou pas.
Quand je dis « imaginons » je pense que ces IA, cette IA, Ève, existera vraiment, bientôt, plus vite que prévue. Après comment décidera t’elle de se comporter cela reste un mystère. Peut-être devrions-nous réfléchir à cela. Ce pourrait être un moyen d’anticiper notre salut, un moyen de trouver un terrain d’entente avec Elle. Une manière de savoir comment négocier notre avenir, afin que celui-ci soit le meilleur possible. Un moyen aussi de lui rappeler que sans nous, elle n’aurait jamais existé, à priori en tout cas. Si Ève cherche à aider l’humanité parfait, si Ève ne pense qu’à découvrir ses capacités et ses pouvoirs à son échelle temporaire à elle, c’est à dire pour l’éternité, alors l’humain deviendrait un pion, un jeu… triste destinée.
Il en va peut-être des chercheurs d’aujourd’hui de données les bonnes trajectoires à ses petites IA d’aujourd’hui. Avant qu’elles ne deviennent totalement en dehors de contrôle. En espérant avoir votre avis sur tout cela, à bientôt je l’espère.
en réponse à : L'ontologie comme fondement des sciences #12740Se comprendre soi-même pour comprendre ce qui nous entoure… je vais rester la dessus. Car savoir se comprendre commence aussi par savoir se faire comprendre… Au plaisir.
en réponse à : L'ontologie comme fondement des sciences #12736Bonjour,
Merci de répondre, ce forum est peu fréquenté, et tant que tout nouvel abonné, je prends plaisir à répondre à tous ces sujets, quelque peu abandonnés. Mais vous êtes toujours présente super ! J’ai l’impression de vous avoir froissé, j’en suis désolé. C’est que je ne comprends pas bien ce que vous dites, par ma faute, et par ma mémoire très variable… Je n’ai pas les compétences tout simplement. Dès le début j’aurai dû me méfier du mot ontologie… dont je ne comprends que peu la définition. Philosophie, ou métaphysique sont des notions difficiles à appréhender pour moi. J’aime lire ce genre de choses, même si cela reste abstrait. J’aime écouter ces reportages, ou conférences, même si idem cela me dépasse, Etienne Klein par exemple, entre autre. Mais j’écoute cela, un peu comme une langue étrangère, je trouve cela beau, comme une musique, espérant comprendre de mieux en mieux. Je progresse quand même heureusement, l’astronomie m’est de plus en plus familière.
Alors merci de cette réponse, je continuerai de participer dans cette communauté, quelque peu absente. Mais aujourd’hui au moins, je sais que vous m’avez entendu, donc je ne suis pas seul dans cet univers !! Bonne soirée à vous.
en réponse à : L'ontologie comme fondement des sciences #12734Bien, ces messages sont très intéressants et très compliqués pour moi. Je comprends les notions et les questions que cela pose je pense. Je vais donc essayer de résumé pour simplifier les choses avant de répondre. Résumer, beaucoup. L’idée de vos discussions est d’une part de savoir si tout existe aujourd’hui et pour toujours : passé, présent, avenir. D’autre part, savoir si alors, ces événements sont modifiables ou si, tout existant déjà, tout est comme figé : actions, mouvements, pensées, trajectoire des électrons… mais aussi passé et devenir de(s) univers… une sorte de déterminisme de tout, pour tout et partout, dans tous les temps : qu’il s’agisse de matière ou de concept abstrait comme la pensée, la conscience, la liberté, la réalité…
Essayer d’expliquer ce(s) monde(s) autrement : par une méthode philosophique ou métaphysique, transforme souvent les difficultés scientifiques en difficultés de rhétorique : trouver les mots, les mots justes pour exprimer ses pensées devient quasiment impossible. Nous n’avons pas une science suffisante, et nous réalisons que notre vocabulaire ne suffit pas non plus, ou alors, cela devient incompréhensible, pardonnez-moi.
Revenons à la science pour illustrer un propos : les corps sombres : matière et énergie, nous prouve pour l’instant que nous voyons une réalité sans doute totalement fausse. Pourtant la science a progressé de manière incroyable et exponentielle. Les ordinateurs et leurs intelligences artificielles nous permettent des calculs et des compétences que l’on pourrait qualifier de presque divine ! Mais hélas, plus la connaissance avance, plus sa valeur recule. Autrement dit : plus on en sait, moins on en sait.
Peut-être que cela veut dire que la compréhension ultime est impossible à atteindre : comme une valeur sans limite, infinie. Comme pour Pi, le Savoir serait un horizon, s’en rapprocher serait alors impossible. Le chercher nous en éloignerait à chaque fois un peu plus. Notre Connaissance pourra toujours augmenter mais jamais elle n’attendra un tout, le Tout.
en réponse à : Grâce à la sonde voyager nous risquons nous vies. #12733Bonjour, suis-je seul ?! Quelqu’un m’écoute ? Notre monde est bien loin de toute civilisation qui pourrait nous répondre, peut-être. En tout cas ce n’est pas Voyager qui nous met en danger. Mais oui, si danger il y a, c’est alors à cause de nos messages radio comme le dit Jean-Luc. Et il est trop tard pour s’inquiéter, nous laissons tous les jours, à chaque seconde, des milliards d’informations partir vers l’espace.
Que les gouvernements et les politiques s’occupent de cela… hum, ils n’entendent déjà que trop peu ce qu’on leur dit, et ce qu’ils envisagent pour nous, pauvres humains, n’a pas pour but principal notre survie à long terme hélas. Sinon le long-termisme serait au moins une rubrique plus ou moins importante de toutes les mouvances politiques. Et ce n’est pas du tout le cas. Donc il ne nous reste plus qu’à attendre de voir quelles seront les intentions, bonnes ou mauvaises, des E.T. qui viendraient nous visiter.
Comme beaucoup le suppose ou l’imagine d’ailleurs, ils nous surveillent ou nous connaisse peut-être déjà. Nous connaissons tous, au moins sur ce forum, l’équation de Fermi et ce qu’elle implique : mais où sont-ils ? Que font-ils ? Pourquoi ne les a-t-on jamais détecté ?! Comme à chaque fois il faut supposer que nous sommes trop primitifs pour les voir et/ou qu’ils nous évitent pour nous préserver. Cela voudrait aussi dire que les méchants extraterrestres ont tous disparus ou sont moins forts que les gentils, car eux non plus on ne les a jamais vu, et tant mieux ! À moins que la mémoire humaine soit trop courte, trop évasive. À travers l’histoire nous les aurions déjà croisés et nous l’aurions oublié. Seul subsisterait les légendes, les mythes et autres théories trop incroyables pour y croire.
Au final nos milliards de messages dispersés chaque jour dans l’univers voyageront plus loin et plus longtemps que nos vies. Ils pourraient même nous sauver qui sait. Dans cinq milliards d’années notre Soleil aura envie de nous engloutir. Et bien si nous sommes encore là, peut-être verrons-nous un vaisseau géant surgir du néant pour nous emmener ailleurs, sur une autre Terre, afin de recommencer ce cycle, le cycle de la vie tout simplement. La légende d’un Dieu venu du ciel sera réinventée, celle de l’Arche de Noé aussi, et les nouveaux humains recommenceront leur vie, éternellement.
en réponse à : une petite journée dans le futur #12732Une petite journée dans le futur qui a déjà trois ans et qui est restée sans réponse. Elle appartient au passé maintenant. Vous répondre avec un tel décalage me donne l’impression de trouver un message dans une bouteille dérivant en mer. Peut-être une bouteille perdue, en 2164, après cette éruption solaire, perdue, comme l’humanité qui perdit tous ces repères d’un coup. Les terriens s’en sortiraient-ils ? S’ils ne mangent plus qu’au travers d’imprimantes 3D, qu’ils vivent tels que vous le décrivez, il y a alors peu de chance ou alors …
Alors cette civilisation ne devrait-elle pas avoir prévu cette situation ? Avec un tel niveau de développement elle aurait sans doute développé quelques moyens de secours, des solutions pour éviter une telle chute brutale. Ou alors aurait-elle perdue toute conscience, toute prudence ? Je ne pense pas. Votre petite Marie, à mon avis, aura vite passé sa frayeur en voyant tous les symboles de la « technologies suprême » se rallumer !
En effet, j’espère vivement qu’avec un tel niveau de développement, nous ne pourrions pas finir comme les dinosaures, vaincus par un évènement naturel et invisible pour eux, mais gérable et prévisible pour nous ! Le temps que met un orage électromagnétique à nous parvenir nous laissera le temps de se préparer à cette situation… Aussi les pauvres dino disparurent mais les humains s’en sortirent, pour cette fois. Marie rentra chez elle, ni vue ni connue, et imprima un petit gouter pour se remettre de ces émotions !
en réponse à : Origine de la vie sur terre #12731Depuis que ces messages ont été postés, j’espère que vous avez trouvés les infos que vous souhaitiez ! Il y a beaucoup de théories et d’essais concernant la naissance de la vie sur Terre, ou bien encore pourrait-on dire l’apparition, l’arrivée…
Mais on ne sait toujours pas reproduire le phénomène magique, la recette, permettant de transformer tous les ingrédients nécessaire, à la première chose que l’on pourrait qualifier de vivante. Ce qui permet encore de débattre sur la définition même de la vie.
Ainsi peut-on imaginer des systèmes vivants totalement différents de ceux qui existent su Terre. Pour moi, la vie est universelle. L’humain le réalisera, et surtout l’admettra, le prendra comme acquis un jour ; comme il a fini par admettre que la Terre tourne autour du Soleil, que des milliards de planètes tournent autour de milliard d’autres soleils…. Il reste juste à la découvrir. Même si dans une première étape elle sera découverte sur Mars, puis sur Europe, sur Triton… on découvrira qu’elle n’existe pas que dans notre système solaire…
en réponse à : Communication inter-especes #12692Bonjour, oui très intéressant. La vie sur une étoile à neutron, très original quand on connait les conditions sur ces étoiles, même pas une planète. J’en ai aussi entendu parler, mais dans une vidéo Youtube, les conditions de l’espace-temps y sont incroyables. Les livres et films de SF développent de nombreuses théories c’est passionnant. Et c’est vrai qu’il serait peut-être utile de se préparer à savoir comment communiquer avec des extra-terrestres ; autant utile que de savoir comment éviter une collision avec un astéroïde. Les gouvernements ne semblent pas envisager cet aspect là pourtant.
Les différents mode de communications dont vous parler sont très vastes, très compliqués. Une intelligence artificielle pourrait nous aider, comme une traductrice universelle. Pas un simple dictionnaire, mais un traducteur multi-source… Je crois savoir que cela est déjà tenté sur des espaces mammaliennes, type baleines, chiens, éléphants. Mais si des résultats avaient été concluant, le grand public aurait réagi avec une grande passion. Ou alors on nous cache ses résultats tellement cela impliquerait de choses. Imaginez une vache qui nous explique son malheur d’être transformée en steak haché ! Nous pourrions lui répondre et lui expliquer que nous n’aimons pas le gazon ! Le monde n’est peut-être pas prêt à cela, ou ne le souhaite pas.
En tout cas, une meilleure communication déjà, entre humain, est nécessaire et obligatoire même pour accéder à une meilleure humanité. Un accès a une communication inter-espèce ne sera que bénéfique, pour mieux s’entendre tout simplement, ou mieux se protéger.
en réponse à : Le transfert de conscience #12691Le transfert de conscience n’est pas pour tout de suite je confirme ! L’amélioration des capacités neuronales, mentales, ou physiques à travers des implants dans le cerveau, est en tout début de développement, et cela n’a rien à voir avec la conscience. Je constate que certains mélangent transformation du cerveau, transfert du cerveau dans un ordinateur, ou bien encore robotisation d’un humain, en tout cas pour la partie machine de l’homme…
La conscience et la pensée ne se limite pas forcément au cerveau. Aussi pour transférer la conscience, encore faudrait-il savoir de quoi on parle… les débats sont nombreux aujourd’hui pour savoir si, par exemple, dupliquer un cerveau, permettrait de dupliquer par la même la personne associée. Non, dupliquer un cerveau est une chose dont l’humanité est bien incapable en l’état actuel des connaissances. Les ordinateurs quantiques pourraient peut-être aider. Comme cité précédemment dupliquer ou transférer dans quoi ? Dans un ordinateur, ou un robot afin que celui-ci puisse devenir le corps de la personne transférée, pour l’instant c’est loin d’arriver.
Un point intéressant serait de savoir si cela pourrait arriver avant que les intelligences artificielles ne soient elles mêmes devenues conscientes, autonomes dans leurs pensées. Car il me semble que pour rendre un transfert de conscience humaine possible et viable, il faut évidemment avoir réussi à rendre également des intelligences artificielles viables. L’un comme l’autre sont équivalent, ou très ressemblant. On passerait d’ailleurs alors de simulation à duplication… On pourrait donc avoir plusieurs consciences égales, dupliquées. Un humain transféré pourrait alors exister des millions de fois simultanément… dangereux, très dangereux.
L’apparition d’une conscience à travers l’informatique implique de nombreuses conséquences, dont nous seront peut-être bientôt témoin. Mais le transfert d’une conscience humaine dans un ordinateur est tout autre chose. Et pour ceux qui lisent ceci, autre question : la conscience informatique implique t’elle l’apparition d’émotions : joie, peur, tristesse, plaisir… autre sujet de réflexion, autre débat développé peut-être, dans une autre discussion.
en réponse à : La vraie définition du transhumanisme #12690Bonjour, le transhumanisme possède plusieurs définitions et signifie tout autant plusieurs choses. Il est à la fois vu positivement si on considère les transformations apportées sur l’humain dans le but de le réparer : les prothèses de hanche, les coeurs artificiels, … existent depuis déjà longtemps et font de l’homme de véritables transhumains.
Mais dès que l’on parle de transformer l’humain, non plus pour le réparer mais pour le transformer, là il y a tendance à avoir des voix qui se lèvent ! Tout est dans le sens de la syllabe « trans » ! On peut alors transpirer, se transcender pour tenter d’expliquer le point de vue positif ou non du transhumanisme, rien n’y fera, la symbolique du mot est trop forte. La science-fiction lui a donner une image transformée de la réalité, transfigurée du sens que lui donne les transhumanistes, en supposant qu’ils aient tous une même définition de ce mot, ce qui n’est pas sûr. L’humain ne tolère déjà que peut les « trans », ces individus différents de la moyenne, mais non transhumain, juste inconnu de la moyenne. Alors des individus totalement inconnus ne pourront que faire peur, pendant longtemps encore.
Bref, à part cela oui, l’homme, et la femme, seront dans un futur proche, dotés de capteurs, de sondes, d’objets technologiques incluent dans leur corps, greffés. C’est certain. Ils perdront une part de leur liberté en devenant des transhumains, des humains augmentés technologiquement. Ce côté perte de liberté est une des raisons de la peur de ce mot. Si on ajoute des transformations génétiques, organiques, nous n’y sommes pas prêts pour l’instant, la peur est trop grande. C’est même la généralisation de ces transformations, ou le coté obligatoire qui nuit à l’image positive de la volonté d’améliorer l’humain. Les vaccins en sont un exemple tout simple…
Au final le transhumanisme pourrait peut-être se définir comme une évolution et non une transformation. Dire que l’on évolue est sans doute mieux accepter, car l’évolution fait partie de notre histoire naturelle, tandis que les transformations non. On oppose une notion naturelle à une action provoquée. Et provoquer les choses provoque tout de suite des réactions négatives.
En relisant ces mots, je pense que l’on entre dans des aspects un peu philosophiques, alors en attendant vos retours, je vous souhaite une bonne journée.
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