L’évolution des religions est-elle inévitable ?

La religion représente une part importante de notre civilisation. On pourrait presque dire que c’est un des éléments qui nous définis en tant qu’espèce. La croyance en une entité Divine, supérieure ou transcendante est au cœur de notre Histoire mais à mesure que la Science progresse, on constate un recul des croyances religieuses. La religion va t-elle toujours accompagner l’Humanité ? Ou va t-elle disparaître dans un futur proche ou lointain ?
Pour essayer de répondre à cette question, il faut d’abord se demander pourquoi une espèce intelligente comme la nôtre possède une telle soif de croyance religieuse. De nombreux spécialistes sont d’accord pour dire que la religion a émergé car nous avions besoin de donner un sens à tous les phénomènes naturels comme les volcans, les tremblements de Terre etc mais d’un point de vue purement évolutionnaire, cela semble ne pas tenir la route. On est d’accord pour dire que selon la théorie de l’évolution, l’espèce qui s’adapte le plus survie. Mais la religion semble être un frein à l’évolution. Il faut bien comprendre que nos lointains ancêtres ont passé beaucoup de temps à effectuer des rites religieux ou des cérémonies. Ce temps aurait pu être consacré à la chasse, la cueillette ou la construction de ville. C’est donc étrange de consacrer autant de temps à ce qui, à première vue, parait futile pour la civilisation. Certains scientifiques pensent qu’il pourrait y avoir une meilleure raison à l’émergence de la religion. Et c’est le “Self-control” (Contrôle de soi).
Bien que j’aime les pizzas, je ne vais pas en manger tous les jours car je sais que ça va, à long terme, endommager ma santé. C’est ce self control qui me maintient en bonne santé. Une civilisation ne faisant pas preuve de self control sera composée d’un nombre croissant de personne aux comportements antisociaux ou le vol, le meurtre et les agressions seront légions. Elle risque de disparaître rapidement dans la violence. Et ce qui a joué le rôle du self control pour nos ancêtres, au delà de l’instinct de survie, c’est justement la religion. Le concept d’un Dieu nous a donné un pouvoir de contrôle sur nous même afin de créer des sociétés complexes et de les faire perdurer en coopérant ensemble. La peur du jugement Divin par exemple est un puissant moteur de contrôle.
Maintenant, regardons l’état de la religion aujourd’hui. Année après année, la proportion de religieux diminue et celle des non religieux augmente. Il existe une notion scientifique appelée le “Point critique”. Pour donner un exemple, prenons la langue Quechua qui était celle de l’empire Inca, détruit par les Espagnols au 16ème siècle. Si vous tentez de commander une pizza en parlant le Quechua … deviner ce qu’il va se passer ??? … ben oui, personne ne va vous comprendre !!!! Il s’agit de l’une des langues les plus abandonnées dans le monde. Le Quechua a atteint un “point critique” après l’invasion des conquistadors qui a entraîné l’abandon progressif de la langue au dépend de l’espagnol. La religion est en train de connaître un sort similaire. Les religieux deviennent minoritaires et les non religieux majoritaires. Et les gens ont globalement tendance à vouloir être dans la majorité. C’est comme ça. Ce qui fait qu’une fois le point critique atteint, un retour en arrière est presque impossible. Selon des projections scientifiques, il y aura 90% de la population Neo-Zélandaise qui sera non religieuse d’ici 2050 alors qu’aujourd’hui, 30% affirme n’être affilié à aucune religion.
La religion semble donc se diriger vers l’extinction d’ici la fin du siècle si l’on en croit les prévisions. Mais allons plus loin en nous posant une autre question. Est ce qu’une civilisation des milliers voir des millions de fois plus avancée que la nôtre, a t-elle besoin du concept de Dieu ?
Il fut un temps où la Science n’existait pas. Seulement la philosophie et les croyances. Lorsqu’un éclair apparaissait dans le ciel, les Vikings pensaient que c’était le Dieu Thor, en train de combattre des créatures mythologiques avec son marteau. Aujourd’hui, on sait que c’est l’ionisation électrique des molécules d’air qui provoque un éclair. Chaque jours, nous avons acquis de plus en plus de connaissance sur le monde physique qui nous entours. Nous remplissons les trous manquant du gigantesque puzzle qu’est l’Univers. Et si nous nous projetons dans 1 millions d’années, le puzzle sera peut être entièrement complété. Qu’arrivera t-il alors au concept de Dieu ?
L’Univers est composé d’un nombre limité d’éléments. Des particules, électrons, quarks et autres qui bougent et interagissent selon les lois de la physique. La fabrique de l’Univers est donc régit par des propriétés mathématiques et une civilisation très avancée comme celle que nous pourrions devenir, va très certainement découvrir toutes les équations qui décrivent le Cosmos. Plus de mystères à résoudre, plus de place pour un Dieu car toutes les questions trouveront une réponse scientifique.
Mais il y a d’autres scientifiques qui pensent que Dieu aura toujours son mot à dire. Il s’agit de se placer à la place d’un poisson rouge dans son bocal. Peut importe son intelligence, il ne pourra jamais comprendre ce qui se trouve à l’extérieur car il est coincé dans son environnement. Nous avons tendance à penser qu’il n’y a aucune limite à notre capacité de connaissance, que la Science aura, un jour, toute les réponses. Mais l’Univers pourrait être également contenu dans quelque chose de plus grand avec l’impossibilité de comprendre certaines partie de la réalité, cachées pour toujours. Inatteignable pour notre intelligence.
Il y aurait donc une limite à notre capacité d’acquérir de la connaissance. Il y a des choses que l‘on ne pourra jamais savoir, des vérités que l’on ne pourra jamais connaître, et c’est précisément là où Dieu ou d’autres concepts “Supérieurs” entre en jeu. C’est ce qu’on appelle le « Dieu bouche trou » qui intervient là où la frontière de la connaissance scientifique s’arrête.
Même si la religion va perdre de plus en plus d’adepte, le concept de Dieu aura toujours sa place dans notre civilisation, peu importe notre degré de connaissance scientifique. Je pense que la religion ne va pas disparaître mais plutôt connaître une évolution. Tout comme la mythologie Grecque ou Égyptienne, certaines de nos religions actuelles vont peut être perdre tous leurs fidèles mais les autres changeront et d’autres naîtrons.
Ce n’est bien sur qu’une hypothèse. Peut être que demain, Dieu va venir sur Terre pour officiellement se présenter et cesser toutes querelles. En attendant, libre à chacun de croire ce qu’il veut tant qu’il ne tente pas d’imposer sa vision aux autres (ou pire leur faire du mal mais ca, malheureusement, c’est déjà le cas).
Et vous, qu’en pensez vous ?
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Intéressant 🙂 Et inspirant, toujours.
SF et religion, moi ça me rappelle toujours Battlestar Galactica et sa préquelle Caprica. Des IA qui croient en dieu… c’est beau. Voilà où il est, le futur de la religion ^^
Merci 😉
Super idée d’histoire en tout cas. Ou alors peut être que le prochain Dieu sera justement une IA … notre création deviendra supérieur
Je crois au Dieu de Spinoza, qui se révèle dans l’ordre harmonieux de ce qui existe, et non en un Dieu qui se préoccupe du sort et des actions des êtres humains. Albert Einstein
Et pourquoi pas une spiritualité panthéiste comme future religion? En poussant cette piste encore plus loin, pourquoi ne pas imaginer comme trame de fond de l’univers une forte substance énergétique que l’homme a appelée, un peu par défaut et avant tout pour se sécuriser face aux grandes questions de la vie, tout simplement Dieu….
Une forte substance énergétique qui aurait servi de puissant carburant pour générer un gros BIG BANG…Une substance qui une fois épandue partout dans l’univers aurait fait en sorte qu’au bout du compte le «créateur et ses créatures» seraient une seule et unique substance… Cette façon de voir aurait à tout le moins le mérite d’offrir quelques intuitions pour mieux comprendre les raisons pour lesquelles un Être censé être infini et tout-puissant nous envoie peu de signaux et ne parvient surtout pas à faire obéir les hommes à ses ordres.
Lorsque nous y pensons sérieusement, comment une chose qu’on appelle «Dieu» peut-il autant tolérer le mal s’il est effectivement à la fois tout-puissant et infiniment bon? Si le mal existe, ne faudrait-il pas en conclure que soit la puissance de Dieu est insuffisante pour exprimer toute sa bonté, soit que Dieu, dans sa toute puissance, ait tout autant voulu faire le mal que le bien? Et si on veut rester cohérent il deviendrait alors inévitable de devoir choisir entre un Dieu bon mais impuissant, ou un Dieu tout-puissant mais sans bonté? Quoique dérangeante comme question, elle m’apparaît incontournable…
Devant toutes ces incohérences et pour se sortir de ce «catch 22», le philosophe Spinoza a creusé l’affaire. Et il a fini par conclure, il y a plus de 350 ans, que l’infinitude de Dieu devait donc nécessairement impliquer que la nature divine englobait tout ce qui existe, que chaque être, aussi minuscule et insignifiant qu’il soit, était une partie de ce Dieu infini et illimité. Vous, moi, cette abeille travailleuse et ce soleil radieux serions tous des éléments qui ensemble constituent la nature de Dieu.
En fait, Dieu ne serait alors rien d’autre que la totalité de l’univers. Et c’est là que nous nous rapprochons de l’idée d’un Dieu panthéiste, c’est-à-dire d’un Dieu présent en toute chose, une nature elle-même divine. Comme les amérindiens avec leur Dieu Soleil, leur Dieu Fécondité ou leur Dieu Truite. Dans ce sens, les lois divines ne seraient pas celles révélées par les prophètes mais bien celles insufflées par les lois de la nature, telles qu’on les apprend en cours de physique ou de biologie… Celles justement insufflées par cette même substance pré et post BIG BANG… Que certains la qualifierait de «divine» et d’autres de «métaphysique» on s’en balancerait comme nouvelle base de religion…L’important est que nous approcherions Dieu, la Nature, la Substance (on peut baptiser la Chose comme on le souhaite) non plus en nous extrayant de ce monde ici-bas et en nous élançant dans les hauteurs mais en s’intéressant plutôt de très près à ce qui se passe autour de nous, puisque chaque être serait une manifestation de la nature «divine». Il n’y aurait rien de transcendant, tout serait immanent, c’est-à-dire, que tout existerait à l’intérieur même des êtres. Spinoza ne regardait pas vers le ciel pour parler à Dieu, il regardait comment ça bougeait autour de lui. L’idée d’une seule et unique substance qui enveloppe le créateur et ses créatures se rapproche d’ailleurs, selon moi, de quelque chose qui rejoint un niveau de pensée «TURQUOISE» (réf. Spirale Dynamique).
Une spiritualité qui serait donc présente et en mouvement et surtout non dissimulée dans un arrière-monde fantasmatique quelque conque. Et puisque cette CHOSE se confondrait complètement avec la réalité de l’univers, elle ne pourrait plus porter de jugement sur le cours du monde ou sur le comportement des hommes. Ça viendrait par surcroît challenger les aspects moins sains du mode de pensée particulièrement binaire et générateur de guerres du «BLEU» (le bien et le mal)… Tout ce qui se produirait sur terre étant une partie de la nature divine, comment alors cette CHOSE pourrait juger, condamner ou encourager ce qui se passe? Car si elle le faisait, elle se condamnerait et se désapprouverait elle-même… Un Dieu qui se condamnerait, qui se désapprouverait… Ce serait logiquement inadmissible.
Je ne crois pas à ce que je viens d’écrire ni ne sais si ça s’avère vrai… Je fais juste penser que ça pourrait être intéressant!
Merci Robert pour ton apport à cette réflexion sur le futur de la religion. Le concept d’une énergie présente dans l’univers que l’on pourrait appeler Dieu me fait penser au concept de « la Force » dans la saga Star Wars. En tout cas je suis d’accord avec toi pour considérer l’existence d’un Dieu personnel, c’est à dire qui intervient ou juge ses petites créatures, assez peu probable. En revanche, considérer l’univers, la nature et tout ce qui a existé, existe et existera, comme « Dieu », sans rien apporté à cette définition, ne me gêne pas du tout. Mais tout ça appartient à une spiritualité plutôt qu’à une religion. Et je pense que la spiritualité existera toujours car elle est personnelle. Chacun à sa propre spiritualité contrairement à la religion qui se veut globalisante.
Salut l’ami!
Si l’avenir est TURQUOISE …
En présumant que la communauté est un peu familière avec le modèle de la spirale dynamique…
«BEIGE» est le niveau de pensée de départ du premier cycle de la spirale dynamique; grosso modo, il s’agit de survivre physiquement en trouvant de quoi à manger et un toit pour s’abriter.
«JAUNE» est également un niveau de pensée de départ puisqu’il représente le début d’un nouveau cycle d’évolution de la pensée humaine… On parle d’un deuxième TIER. Ken Wilber, un disciple de Graves, l’a appelée «pensée intégrale». Comme pour «BEIGE», le défi en est d’ailleurs un de survivance. Mais plus «intellectuel» cette fois-ci. Il s’agit maintenant de trouver des façons de survivre devant l’immense flot d’informations avec lequel l’homme doit composer au quotidien… La recherche de connaissances et de savoirs devient le leitmotiv par excellence de ce niveau de pensée. Les plus «adaptifs systémiques» (les Flex flow comme les appellent Beck), seront ceux qui survivront le plus facilement devant la complexité.
Suivant cette logique, Graves a également parlé du lien «VIOLET-TURQUOISE» lorsqu’il projetait son modèle dans le temps. Il parlait de «TURQUOISE» comme d’un «higher-order version of PURPLE»… Alors que le mode «VIOLET» recherche avant tout une forme de sécurité en imaginant principalement des «cercles magiques» de protection, «TURQUOISE» cherche de son côté à mettre de l’ordre dans le chaos… Et à la différence de «VIOLET», cette recherche de «sécurité/ordre» ne se fera pas avec l’aide de systèmes animiste et/ou fétichiste mais davantage par l’intermédiaire de systèmes vivants «living systems».
Parlant de chaos…Je reviens au sujet de départ… La religion!
Je pense que le chaos qui règne sur la planète actuellement est en bonne partie dû au débat encore très polarisé par la sacro-sainte alternative qui semble plus que jamais indépassable : croire en Dieu – et donc d’adhérer à une religion – ou ne pas croire et se ranger de facto parmi les athées et agnostiques. Il me semble intéressant de resituer le débat quelque part entre ces deux pôles tout en l’élevant quelque peu au-dessus de la mêlée pour paver la voie vers une future «religion». Penser en terme de «ceci et cela» plutôt que «ceci ou cela» – qui est à la base de la pensée intégrale – me semble être la bonne chose à faire! La polarisation étant quelque chose qui appartient au premier TIER de la spirale et l’intégralité au deuxième TIER. Si nous voulons donner une chance au futur d’émerger et de donner par le fait même de la valeur ajoutée à la communauté des Flaires dans sa volonté de se projeter vers l’avant, il m’apparaît à cet effet inconditionnel de promouvoir le plus rapidement possible un tel mode de pensée.
Le panthéisme me semble, à cet égard, offrir un point de départ intéressant pour imaginer une «religion» de l’avenir. Et c’est là que je deviens moyennement d’accord avec toi Gaétan! Ce que je trouve justement d’intéressant avec le panthéisme est qu’il ratisse très large laissant à tous et chacun une forme de liberté dans sa façon d’aborder le sacré. En ce sens, c’est plus qu’une question de «Force». Pour les plus «hard», cette Substance-Force pourrait être associée à Dieu et pour les plus «soft», associée tout simplement à la Nature… Connotation plus «religieuse» du côté des «hard» et «spirituelle» du côté «soft».
Pour ramener ton article «Le futur sera turquoise» sur la table, il me semble qu’il existe un lien assez étroit entre le panthéisme et la pensée intégrale. Ne serait-ce que le principe de non-dualité qui sous-tend les deux concepts. Cela me fait dire qu’il y a quelque chose de très «deuxième TIER» dans l’idée même du panthéisme… Et l’émergence d’un tel mode de pensée me semble à cet effet une voie royalement intéressante pour venir potentiellement et graduellement «démanteler» le monde des religions instituées. Ce caractère «institutionnel» fait tellement mal à l’humanité. Même si les plus tolérants de cette planète rêve d’un monde où Dieu, Allah, Jahvé, Bouddha et les autres se promènent quelque part dans un arrière-monde bras-dessus bras-dessous, le Dieu du voisin est plus souvent qu’autrement tristement dérangeant… Le «point de bascule» vers une nouvelle religion ne peut autrement passer, en conclusion, que par un processus de destitution graduel et respectueux des anciennes. Une vision immanente du sacré me semble également un levier important pour faire bouger ce «point de bascule». Il me semble à cet effet plus sain, comme le suggère la pensée panthéiste, de plus prendre soin du vivant qui nous entoure que de prendre soin de quelque chose en vue d’espérer un autre quelque chose de supposément transcendant…
Tu termines en distinguant la spiritualité de la religion. Tu proposes qu’il y ait une dimension personnelle liée à la spiritualité alors que pour la religion, c’est quelque chose de plus «globalisant»… Oui mais… Je nous rappelle la devise principale de TURQUOISE : «Le monde est un réseau de composants interdépendants formant un seul grand organisme»… Nous sommes, une fois arrivée à ce niveau de pensée-là, dans un monde holistique. Dans un tel monde, les notions de «singularité» et de «globalité» sont en perpétuelles interpénétrations… On parle d’un «shift» mental majeur. Un saut quantique pour reprendre une expression très tendance. Tellement majeur que même le principe du «libre arbitre» si cher à l’homme en prend alors un coup…Pas pour autant totalement éliminé, mais statistiquement ce qu’un individu choisit de ne pas faire, un autre – par effet holistique – le fera, pour un résultat social identique. Les mots «religion» et «spiritualité» ne peuvent alors plus servir de repères rendu-là… Ils se fonderaient dans un genre de «mish-mash». Et probablement qu’un nouveau «mot» sera alors à inventer pour encapsuler le mouvement post religion lorsque l’avenir décidera du moment où tout ça sera déployé!!!
Merci d’offrir une telle plate-forme!
Oui c’est une réflexion intéressante et il est vrai que le modèle de Grave nous donne une perspective de ce que l’avenir de la religion/spiritualité/société pourrait être. Il ne faut pas oublier non plus que nous sommes une jeune espèce avec des traditions et croyances correspondantes à ce qu’un enfant pourrait croire. Il nous faudra encore plusieurs siècles avant d’atteindre la maturité à la fois technologique et sociétale. La question est : Quelle sera le type de spiritualité à ce stade ? Sans parler de la création potentiel d’IA ayant une intelligence des millions de fois supérieur à toute l’humanité réunie. Sera t-elle considéré comme une divinité ? Possible. L’idée est intéressante en tout cas. Peut être le sujet d’un prochain article.
Bonjour. Je voulais commenter ceci:
« Et si nous nous projetons dans 1 millions d’années, le puzzle sera peut être entièrement complété. Qu’arrivera t-il alors au concept de Dieu ? »
Cela n’a aucune importance, avant de nous demander comment justifierons nous la croyance si / au moment ou nous saurons tout de l’univers (dans le cas ou l’existence de Dieu serait sans réels fondements), nous ferions mieux de nous demander comment pourrions nous passer le prochain millénaire sans Dieu ?