L’agriculture durable de demain : à quoi ressemblera-t-elle ?

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L'agriculture durable de demain : à quoi ressemblera-t-elle ?
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L’être humain a besoin de manger pour continuer à vivre. C’est la façon dont de nombreux animaux obtiennent leur énergie afin que l’organisme fonctionnent de manière efficace. Par opposition aux végétaux par exemple qui utilise directement la lumière du soleil. Il y a des centaines de milliers d’années, homo sapiens se contentait de faire ce que les autres animaux faisaient, c’est à dire chasser et cueillir des trucs qui poussent. Mais il se trouve que notre espèce a des facultés cognitives qui nous donne des avantages non négligeable et ajouté à un pouce opposable, cela donne la capacité d’utiliser des outils de façon astucieuse. On a donc traversé l’âge de Pierre en bénéficiant de tout cela. Mais à un moment donné, quelque chose d’étonnant s’est passé. Il y a plus ou moins 12 000 ans, quelque part en mésopotamie, en Chine ou encore en Amérique du Sud, nos ancêtres ont eu l’idée de planter des graines pour récolter ce qui en pousse plus tard, mais egalement de regrouper certains animaux, de les faires se reproduire, de les nourrir, dans le but de les manger plus tard. L’agriculture et la domestication était né.

Cela a permi à des villes de se développées, ce qui a conduit à l’émergence des premières civilisations. Comme les champs et les animaux pouvaient maintenant être cultivés pour répondre à la demande, la population mondiale a explosé – de cinq millions de personnes il y à 10 000 ans à plus de sept milliards au début du 21e siècle.

Depuis, les techniques se sont bien sur améliorée. Pour le meilleur et pour le pire comme dirait l’autre. La domestication des animaux a été industrialisé ce qui donne recours à des pratiques mélangeant optimisation et cruauté. Le résultat c’est un rendement bien plus grand capable de nourrir la planète, mais également la création d’une immense souffrance animale. Et au niveau de l’agriculture c’est pareil. La mécanisation a fait exploser la quantité de nourriture produite mais nous avons des pesticides dans nos assiettes et l’agriculture intensives détruit les sols et les ressources naturelles.

Pendant longtemps, le problème de l’humanité c’était d’avoir suffisamment de calorie par jour pour continuer à vivre, aujourd’hui, le problème c’est que nous avons trop de calorie, ce qui conduit à des maladies diverse comme problème cardiovasculaire, obésité ou encore diabète. Annuellement, il y a plus de personne qui meurt d’avoir trop mangé, que de ne pas avoir assez mangé. Une donnée assez folle quand on y réfléchit.

Ce petit historique a d’abord pour but de voir d’où l’on vient en terme d’alimentation. Et franchement, le constat est positif. Si on regarde juste les chiffres, on a de quoi se réjouir des avancées qui, finalement, ne font pas la une des journaux.

Par exemple, sur ce graphique, on voit que le nombre de calorie par personne par jour n’a fait qu’augmenter depuis le 18ème siècle. Et pas que pour les pays développés comme l’angleterre, le Royaume Unis ou la France. Mais également l’Inde et la Chine. Sachant qu’il est recommandé d’ingérer entre 2000 et 2500 calories par jour pour être en bonne santé. Au niveau mondiale, nous étions sous les 2500 en 1960, et aujourd’hui on est à environ 2700.

Un autre graphique concernant la malnutrition. Toutes les courbes descendent. On est passé de 35% de malnutrition dans la population des pays en voie de développement en 1975 à moins de 15% en 2015. Une réduction de plus de 50% en 40 ans. Et il faut prendre en compte l’augmentation de la population également qui a presque doublé pendant cette même durée. Ce qui signifie qu’en même temps que le monde réduisait la malnutrition, il nourrissait également des milliards de bouches supplémentaires.

Donc le constat est positif. Cool. Maintenant, l’étape logique qui suit c’est de se demander comment améliorer les points négatifs. Car du negatif … il y en a plein !

Aujourd’hui, sauf si vous vivez en auto-suffisance alimentaire, la majorité des ingrédients qui terminent dans votre frigos et dans votre assiettes ont été produit à plusieurs centaines voir milliers de kilomètres, et acheminé jusqu’à votre supermarché préféré. Surtout si vous habitez en ville. L’impact écologique du transport est évidemment un des premiers points négatifs dans ce système. Mais également l’impact sur la qualité des aliments. Par exemple, lorsque vous allez au rayon des légumes, vous pensez que la salade verte et le poivrons sont frais mais en faite, ils ont été ramassés 6 mois avant. Conservé, transporté etc. Tout cela affecte la qualité des nutriments et le résultat c’est que nous mangeons un produit qui pourrait être bien meilleur pour la santé qu’il ne l’est. On a tous deja gouté une bonne tomate du jardin. Rien à voir avec ce qu’on trouve en supermarché n’est ce pas ? C’est donc un point qui peut être amélioré. Et il existe des solutions intéressantes.

On pourrait se dire que tout le monde devrait avoir son propre jardin. Oui, sauf que la majorité des êtres humains vivent dans des centres urbains. Donc pourquoi ne pas produire de la nourriture directement au coeur des villes. Alors autant cette idée paraissait ridicule il y a plusieurs décennies. Hein, oui forcément, avoir des immenses champs au milieu d’une ville c’est dur à concevoir. Mais aujourd’hui, la technologie nous permet d’apporter des solutions innovantes.

C’est en tous cas le projet de plusieurs entreprises qui developpe differentes strategies. Kimbal Musk, qui n’est autre que le frère d’Elon Musk, fondateur de Tesla et SpaceX entre autre, a décidé de consacrer une partie de son temps (et de son argent) à l’agriculture de demain. Avec la société Square roots, il tente de faire pousser des légumes dans un conteneur maritime au coeur de New York. Aussi bizarre que cela puisse paraître … ça marche !

Comment ? tout simplement en se posant une seule question. De quoi les légumes ont besoin pour pousser ? Réponse évidente : D’espace, de beaucoup d’eau, du soleil et de la terre ? Et ben pas vraiment en faite.

En terme d’espace, l’optimisation est primordiale. Chaque conteneur fait 30m2. Mais en une année, un conteneur de 30m2 peut produire autant de nourriture qu’un champ de 8000m2. Presque 1 hectar. C’est juste hallucinant ! Les températures à l’intérieur des conteneurs sont contrôlé au degré près ce qui fait que n’importe qu’elle plante peut pousser. De la letu en passant par une plante tropicale comme un manguier. Et ce en toute saison, même au milieu de l’hiver.

L’irrigation est un autre élément crucial. L’eau est mélangée avec juste les bon niveaux de nutriments pour chaque plante. Elle nourrit les plantes, puis est à nouveau capté et réinjecté dans le système. Ce recyclage permet une économie d’eau phenomenal. En faite, chaque conteneur a besoin de l’équivalent d’une douche par jour. C’est 95% moins d’eau qu’une ferme traditionnel. Et pas besoin de terreaux puisqu’un simple tissu réutilisable suffit.

En terme de lumière, il faut savoir que lorsqu’une plante capte les rayons du soleil, en faite ce qui l’intéresse pour se développer ce n’est qu’une seule partie du spectre. Le rouge et le bleu. Le reste elle s’en fou. Donc chaque conteneur fournit uniquement la bonne fréquence de lumière nécessaire aux légumes. Encore une fois, l’idée c’est d’optimiser. Toutes ces techniques permettent de doubler la croissance d’une plante. Donc de récolter 2 fois plus vite qu’avec l’agriculture traditionnelle. Certaines fermes verticales sont également automatisé presque complètement, ce qui réduit le coût du travail, et donc le prix de vente du produit.

Alors tout cela a un coût énergétique non négligeable en électricité. Mais il y a de nombreuses possibilité pour réduire la consommation avec les énergies renouvelable. En plaçant des panneaux solaires sur le toit du conteneur notamment. On n’est qu’au début de cette nouvelle industrie et le futur s’annonce très prometteur.

L’agriculture verticale, c’est le nom souvent associé à cette pratique, peut être mise en place à bien plus grande échelle. Nous aurons peut être des bâtiments de plusieurs centaines de mètres, uniquement dédiés à la production alimentaires. Ou des entrepôts capable de nourrir des centaines de milliers de personnes. Si on en place 10-20-50 dans une ville comme Paris ou Lyon, la quantité de fruit et légumes produites sera énorme. L’agriculture verticale s’affirme comme une vraie alternative à l’agriculture traditionnelle. Sans oublier la qualité, le goût et la réduction du transport. Ainsi, nous aurons besoin de moins de terre cultivable. Donc plus d’espace disponible pour recréer des forêts et des habitats naturels.

70% de la contamination des réserves en eau potable ont pour origine l’agriculture. Environ 70% de l’utilisation de l’eau potable est destiné à irriguer les champs. Le transport de la nourriture produites génère des émissions de Co2. Nous avons vraiment besoin d’une nouvelle façon pour nourrir la planète. Surtout que la démographie augmente. L’impact sur l’environnement de l’agriculture verticale est tellement moins important que celle des fermes qu’on ne peut que se réjouir de leur arrivée. Et pour ceux qui pense que ce n’est pas naturel, demandez vous si raser une forêt pour mettre une monoculture est naturel ?

Mais l’agriculture ne concerne pas seulement les végétaux. Les fermes animales sont également au coeur de notre accès à la nourriture (si vous manger de la viande en tous cas). Le problème que j’ai déjà mentionné plus tôt c’est la souffrance liée à l’industrie agro-alimentaire. Car oui, les animaux souffrent. Ils ont un système nerveux, ils ont un cerveau. Ils ressentent des émotions positives et négatives, ils peuvent souffrir physiquement et psychologiquement.  C’est un fait scientifique aujourd’hui qui ne peut pas être ignoré. Je suis bien conscient que certain fermier respecte leur bête et font tout pour leur bien être, mais il faut pas non plus être naïf. La majorité de la viande produite provient d’un animal qui a vécu dans des conditions affreuses. Et même si on fait attention à la viande que l’on achète, même si on met le prix, il y a un vrai problème de traçabilité si bien qu’on ne peut pas être sur que l’animal a eu une belle vie. L’humanité génère une immense souffrance sur le bétails que nous pourrions éviter. La plupart des viandes, des produits laitiers et des œufs sont produits en ignorant en grande partie ou totalement le bien-être des animaux. Ils n’ont pas suffisamment d’espace pour se déplacer, sont séparés de leur progéniture ce qui va contre leur instinct biologique, vivent dans leur propre déchets, sont génétiquement sélectionné pour produire plus de viande ce qui engendre un animal qui n’est même pas capable d’évoluer dans son environnement, ils n’ont pas suffisamment accès à l’extérieur, ils sont maltraités, leur mise à mort se fait dans le stress et la souffrance. C’est la réalité de notre époque. Nous mettons au monde des animaux qui ont une vie tellement horrible et contre nature, qu’elle ne vaut pas la peine d’être vécu.

L’impact écologique des fermes animales est également triste à constater. L’élevage contribue à 18% des émissions de gaz à effet de serre produites par l’homme dans le monde. C’est plus que toutes les émissions provenant des navires, avions, camions, voitures et autres moyens de transport. La production de viande est très inefficace – c’est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de viande rouge. Pour produire un kilo de bœuf, il faut 25 kilo de céréales pour nourrir l’animal et environ 15 000 litres d’eau. Le porc est un peu moins intensif et le poulet encore moins. Si toutes les céréales était donné aux humains plutôt qu’aux bétails, nous pourrions nourrir 3,5 milliards de personnes supplémentaires.

L’ampleur du problème est également visible dans l’utilisation des terres: environ 30% de la surface de la terre est actuellement utilisée pour l’élevage. Comme la nourriture, l’eau et la terre sont rares dans de nombreuses régions du monde, cela représente une utilisation inefficace des ressources.

Alors c’est quoi la solution ? devenir végétarien, ou même vegan ? C’est un choix personnel qui a beaucoup de bénéfice, c’est certains. Si on veut que le monde change, il faut commencer par changer soi même. Mais il ne peut pas être forcé à toute la population. Surtout que pour 1 personne faisant le choix de devenir vegan aujourd’hui, 10 Chinois commence seulement à manger de la viande car leur niveau de vie augmente.

On peut aussi réduire sa consommation de viande. Par exemple, beaucoup de personne dans les pays développé ont été élevé avec l’idée reçu qu’un repas sans viande est incomplet. Mais c’est faux. La consommation élevée de viande – en particulier de viande rouge, entraîne des conséquence néfaste pour la santé, notamment des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, du diabète et divers cancers. Et les animaux sont traités à haute dose d’antibiotique, pour les rendres plus résistant aux maladies. Aux États-Unis, 80% de tous les antibiotiques produits sont consommés par le secteur de l’élevage. Ces antibiotiques se retrouvent dans la viande que l’on achète, ce qui peut nous rendre malade en réduisant notre résistance à certaines bactéries. Le risque de transmission de maladie de l’animal à l’homme est également un problème.

Mais la solution ultime que je vois à moyen terme, c’est la technologie qui nous l’apporte, encore une fois. Il s’agit de la carniculture ou “viande in vitro”. Appelé “clean meat” en anglais. Pour faire simple, il s’agit d’une viande qui est directement produite à partir de cellule animale. Pas besoin d’avoir une vache pour faire un steack. Il suffit juste de prendre des cellules musculaires.

Alors je vois déjà arrivé les réactions technophobes autour du mot “in vitro”. Hein, forcément, si c’est cultivé dans un laboratoire, c’est forcément mauvais. C’est même dégueu ! C’est marrant que beaucoup de personne considère que c’est mieux de manger un steak venant d’une vache qui a été séparer de sa mère dès la naissance. Qui a vécu dans des conditions misérables, qui a bouffé des antibio à la pelle, envoyé à l’abattoir ou elle a été rempli de stress au moment de la mise à mort, à la chaîne comme dans une usine d’assemblage automobile. Puis congelé. Transporté sur 500 kilomètres. Et qui finalement atterri dans l’assiette.

Plutôt qu’un steak qui vient de cellule cultivée en laboratoire par des scientifiques en blouse blanche, avec juste le bon niveau de protéine et nutriment. Qui a utilisé moins de terre, d’eau, de nourriture et d’énergie. Sans souffrance animale, et qui a le même goût que n’importe quel steak. Franchement, qu’est ce qui est le plus dégueu ?

L’industrie de la carniculture va devoir faire face à de nombreux débats dans l’opinion publique. Et le défi principal sera de convaincre le public. Mais au bout d’un moment, si une personne se trouve dans un rayon de supermarché avec devant elle, le choix entre un steak de vache traditionnelle, et un steak in vitro moins cher, plus écologique et plus éthique, la probabilité qu’elle choisisse le 2eme est grande. Et rien que le fait d’avoir une alternative fera une différence. La viande cultivée en laboratoire concerne également les poissons afin de ralentir la pêche intensive qui est un véritable fléau pour nos océans. Sans parler de toutes les merdes que l’on trouve dans le poisson, métaux lourd et j’en passe.

Maintenant, tout comme avec l’agriculture verticale, la carniculture est encore à ses débuts et de nombreux progrès sont à venir. Le premier hamburger cultivé en laboratoire a coûté 290 000 euros en 2013. Un peu au dessus de mon budget restaurant du mois. Mais en 2015, le coût de production était de 10 euros environ ce qui fait que ce type de viande va surement se retrouver dans de plus en plus de restaurants. D’abord comme curiosité, puis petit à petit, devenir aussi banal que de voir des menus végétarien ou vegan. Il est fort probable qu’une viande cultivée coûte moins cher car le processus pour arriver au produit final est plus rapide et nécessite moins de mains d’oeuvre.

Un autre défis sera d’arriver à recréer non seulement les tissus musculaire, mais également les nerfs et la graisse qui sont important pour le goût et l’apparence de la viande. En tous cas, de nombreux spécialistes voient l’arrivée de la viande in vitro dans les rayons de nos supermarché d’ici 10 ans. Des milliardaires comme Bill Gates, affirment qu’il est impossible de produire assez de viande de façon traditionnelle pour nourrir la population mondiale de demain et finance donc les startups créant de la viande in vitro.

En tous cas, de plus en plus de personne prennent conscience que quelque chose ne tourne pas rond dans la façon dont nous produisons de la nourriture. En particulier en Occident où la viande fait partie de nos repas depuis notre naissance. Et il sera plus facile d’adopter la canariculture, plutôt que de convertir 9 milliards de personne au véganisme. Je me dit souvent que la façon dont on se nourrit aujourd’hui, sera jugé complètement immoral et barbare par nos descendants du siècle prochain. Tout comme l’esclavage qui était tout à fait acceptable pendant des siècles mais qui est aujourd’hui regardé comme une position morale inférieur, incompatible avec le monde moderne.

Enfin, je mentionne rapidement une autre approche non conventionnelle de l’agriculture c’est l’entomophagie, c’est à dire l’élevage d’insecte, qui possède plusieurs avantages :

  • Plus écologique car les insectes ont besoin de moins de ressources en nourriture, eau et espace. Et il relâche moins de gaz à effet de serre.
  • Plus nutritif que le bétail en terme de protéines et autres nutriments.
  • Coûte moins cher à produire et donc à consommer.
  • Moins de transmission de maladie.
  • Et des insectes, on en trouve partout sur la planète.

De nombreux pays Asiatique sont deja amateur d’insecte, mais reste à savoir si l’occident est prêt à se laisser séduire. Après, en France on est mal placé pour critiquer car on mange des escargots, des tripes, du foie gras et des cuisses de grenouilles. Je pense pas qu’ajouter des sauterelles à la liste soit si choquant que ca … non ?

Je vois donc un futur où chaque ville possède un ou plusieurs bâtiments d’agriculture verticale. Avec des grattes ciels pour les plus grande métropoles mondiales. On pourrait même imaginer que chaque résidence de plus de … disons, 20 appartements, incorpore obligatoirement un étage dédié à la production de végétaux automatisés. Les légumes pourraient devenir tellement peu cher, que le modèle économique changerait. Au lieu de payer à l’unité ou au kilo chaque légume, on aurait une sorte d’abonnement mensuel avec le supermarché ou directement la ferme verticale. Ce qui veut dire qu’on pourrait acheter autant de légume que l’on veut par mois. Un peu à l’image du secteur de la musique ou du cinéma. Avec Netflix et Spotify par exemple, plus besoin d’acheter à l’unité la série que l’on aime. Avec un abonnement mensuel, on a accès à des centaines de contenus illimités.  

Les supermarchés vendront aussi deux types de viandes et poissons : Cultivés en laboratoire ou provenant d’un animal. Le choix sera laissés aux consommateurs.

A terme, j’imagine que l’agriculture et l’abattage animale devront sérieusement revoir leur pratique pour que l’opinion publique ne leur tourne pas complètement le dos. Il est évidemment possible d’élever et d’abattre des animaux non pas en optimisant la productivité, mais en optimisant le bien être des bêtes. On aura peut être des restaurants proposant de la viande animale qui seront plus cher. Donc on ira une fois de temps en temps, pour les grosses occaz. Mais la plupart du temps, on ira dans les restaurants proposant de la viande cultivée. Il y aura forcément des gens qui seront absolument contre manger de la viande “in vitro”, et d’autre qui refuseront de manger de la viande issu de la souffrance animale. Tout comme il peut y avoir des débats houleux entre végétarien et omnivore. Ce qui sera intéressant aussi, c’est de voir si les vegans auront des arguments valables contre la viande cultivés.

Et si on se projette dans un futur plus lointain, la vache, le mouton et les autres animaux qui finissent le plus souvent dans nos assiettes, seront peut être en voie de disparition, ou alors retourneront à l’état sauvage. Ce qui marquerait la fin des milliers d’années d’élevage animale.

Voilà donc pour les solutions qui s’offrent à nous. Nous sommes peut être à l’aube d’une nouvelle révolution agricole. Après la première qui consistait à faire des champs et domestiquer des animaux, la prochaine sera le passage à l’agriculture verticale et à la production de viande et poissons cultivés en laboratoire. Ce qui ne manquera pas de faire débat !

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