2230 : 1er contact

Tout public Fiction • Temps de lecture : 3 minutes
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Il arrive un jour où une espèce doit quitter son berceau. Quitter le confort du lieu de sa naissance pour voler de ses propres ailes. Il en fut de même pour l’humanité qui quitta la Terre progressivement dès les années 2040 avec l’établissement des premières colonies extra-terrestres. La Lune, Mars, Titan. Puis, l’expansion continua avec la découverte de technologies qui permirent aux Terriens de devenir une civilisation galactique en se répandant dans plusieurs systèmes de la Voie Lactée. Mais partout ou ils allèrent, un silence glaciale régnait. Pendant longtemps, les scientifiques ont spéculé positivement sur l’existence d’une civilisation extra-terrestre mais tout ce qu’ils ont découvert fut des formes de vie élémentaires. L’univers n’est t-il donc qu’un espace vide à coloniser ? Où sont les autres civilisations et les gouvernements galactiques si populaire dans l’imaginaire ?

Nous sommes en 2230 et la conclusion est simple : L’humanité est tout simplement la première espèce de la galaxie à dominer sa planète par son intelligence et sortir coloniser d’autres systèmes. Mais ce postulat est sur le point de changer avec la détection du premier objet d’origine extra terrestre …

– Mission “Contact” vous me recevez ? Dit une voix en provenance des communications.
Dans la salle de commande du vaisseau, l’Amiral alluma son micro et répondit : Ici l’Amiral Wells, on vous reçoit 5 sur 5.
– Amiral, pouvez vous confirmer un contact visuel avec l’objet ?
– Affirmatif. Nous approchons de celui-ci. Nous avons entamer il y a peu une tentative de capture via un drone d’exploration. Il est en route en ce moment même.
– Bien. En aucun cas vous ne devez interagir directement avec. Ne l’embarquer pas à bord avant les analyses. Nous ne savons pas d’où vient ce truc. Ça peut très bien être une arme ou un système d’alarme. Vous devez être extrêmement prudent Amiral.
– Reçu, ne vous inquiétez pas. Je sais que les instances gouvernementales s’inquiète de cette découverte mais il ne faut pas s’alarmer. C’est peut être le plus grand jour de l’Humanité. Terminé.

L’Amiral poussa un ouf de soulagement. Il détestait rendre des comptes aux bureaucrates restés sagement dans leurs ministères.

Le drone approcha de l’objet qui avançait à environ 3.5 ua par an. Pas très large, il possédait une antenne parabolique ainsi que plusieurs éléments métalliques. L’approche fut compliqué à gérer mais l’intelligence artificielle du drone arriva à se stabiliser pour les analyses. Résultat : l’objet n’était pas en état de marche. Il n’émettait aucun signal, ne comportait aucun matériaux dangereux, bref, aucun risque. L’amiral ordonna la capture de l’appareil Alien et son rapatriement vers le vaisseau.

Sur le quai, tout l’équipage se précipitait pour voir le premier objet extra-terrestre jamais découvert, mais ce fut les scientifiques qui le prirent en charge pour l’étudier.

– Hmmm … étrange fit le physicien en chef Archer
– Quoi, qu’est ce qu’il y a ? demanda l’Amiral
– L’engin possède une sorte de … on dirait bien un … disque … oui, ça y ressemble en tout cas. On peut sûrement le lire !
– Un disque … vous voulez dire un disque holographique ?
– Non … quelque chose de beaucoup plus vieux. A vrai dire, j’en ai jamais vu de ma vie. Voyons si on peut le lire avec nos appareils. Il y a des inscriptions gravées dessus. On dirait un schéma explicatif du mode de lecture. Regarder.

Il montra le disque à l’Amiral.
– Vous voyez ce cercle ? Autour est définie en binaire la vitesse de rotation propre du disque qui correspond à la période de transition de l’hydrogène, l’élément le plus abondant dans l’univers. C’est très intelligent de leur part. Ces Aliens ont vraiment pris soin à ce que quelqu’un puisse un jour déchiffrer les infos.

Archer pris le disque présent sur la sonde Alien et le plaça dans un ordinateur. Soudain, plusieurs sons surgirent des enceintes.
– Ça ressemble à des voix … incroyable ! dit l’Amiral
– Ils essayent probablement de nous dire bonjour, répond Archer
– Et là, on dirait des sons de leur planètes, des bruits naturels …
– Oui en effet … d’ailleurs, ça ressemble étrangement à la nature sur Terre non ? Le vent, des forets, et là, je rêve ou c’est le son d’un lion que je viens d’entendre ?
– C’est ridicule Archer, comment pourrait t-il y avoir des lions sur leur planète !

Des images apparurent ensuite sur les écrans. Les yeux s’ouvrirent en grand, la surprise fut immense lorsqu’ils découvrirent des dizaines et dizaines de photos montrant des scènes de la planètes Terre. Fœtus humain, naissance clinique d’un bébé humain, groupe d’enfants d’ethnies variées, alpiniste au sommet d’un pic, danseuse de Bali, point d’eau africain avec zèbres, gazelles et gnous, cuisson de poisson sur grill, Taj Mahal, muraille de Chine, dîner familial chinois, astronaute flottant dans l’espace et bien d’autres.

L’amiral tomba sur sa chaise, bouche bée :
– Qu’est ce que ça veut dire … comment est ce possible ?
– Je crois qu’on a fait une grossière erreur Amiral … ce n’est pas un engin Alien … c’est notre passé qui revient à nous. Il s’agit de …
… la sonde Voyager I lancée en 1977.

Voyager 1

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