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- en réponse à : L'ontologie comme fondement des sciences #7574
Une chose m’a intrigué dans ton message, si je comprend bien, selon toi, » Liberté » n’est qu’une injonction du comportement humain, une sorte de réalité sans majuscule, et comme ce dernier est typiquement humain, il serait amené à se refaçonner via le transhumanisme, ce concept serait amené à changer, voir à périclité. Comme beaucoup d’autre notions sans doute…
Seulement, si je prend ce concept particulier, qu’est la » Liberté « , il n’existerait dans l’absolu, seulement si, un choix peut, dans une mesure se prémunir de toute influence ou déclenchement lié à l’environnement comme on l’entend en physique pure.
Par exemple il y à 2 mondes
Monde 1
Monde 2
Ces deux mondes sont identique, absolument semblables et composé d’exactement les mêmes atomes, originel tous deux de la même impulsion. Dans ces ceux mondes vois-tu, je tiens un stylo à la main, mais il me glisse des doigts :
Monde 1 : Je décide de me pencher, et je le ramasse.
Monde 2 : Je décide, par fainéantise, de plutôt saisir le crayon dans ma poche.
Est-ce seulement possible ? A’ priori, non. Les 2 Mondes doivent recourir à la même décision (que j’aurai eu l’impression d’avoir prise en total libre arbitre)
Si ont suit la logique algorithmique, qui est le fer de lance de la pensé transhumaniste, ma conscience n’est qu’un processus chimique mesurable et prédéterminé par la causalité de mon environnement direct. Donc la Liberté n’existe pas, car tout découle d’un seul mouvement, comme si, d’une certaine façon, le monde dans sa longévité, existait déjà par le truchement de la notre, le Futur serait déjà là, en toute entièreté, mais impalpable et indéfinissable.
Indéfinissable… mais peut-être pas pour le transhumanisme, ou même bien, bien, bien au delà de ce concept, car si le monde n’est que calcule, rien ne dit qu’il est impossible qu’il deviennent entièrement prévisible, puisqu’à priori, l’Univers est déjà là, mais pas dans le Temps.
Seulement, si la Liberté n’existe pas, et que chaque mots que je tape étaient amené à être écrits depuis déjà bien longtemps. L’ignorance que nous en avons, constitue malgré elle, sont concepts même. Donc mon résonnement me dicte que le pire ennemie de la Liberté sont…les algorithmes…
Si nous poursuivons nos recherche, la Liberté, va mourir de son propre aveu d’inexistence. Peut importe ce qui nous succédera, elle ne sera jamais libre, et ce, de manière bien plus viscérale que toi ou moi, et je trouve cela glaçant.
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