Fahrenheit 451 : résumé complet du livre de Ray Bradbury

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Le texte qui suit est un résumé du livre Fahrenheit 451. Il vous est proposé par nos soins dans une démarche respectueuse de l'oeuvre originale. La consultation de ce contenu ne suffit pas à saisir l'ensemble de la vision de l'auteur. Ce résumé vous est proposé dans la perspective de favoriser l'accès à un champ de réflexion que nous considérons comme essentiel sur le plan culturel. Il ne peut donc en aucun cas se substituer à une connaissance plus approfondie de l'oeuvre originale.

Même si le texte de ce résumé est une création originale de nos soins, toutes les idées exposées sont issues de l'oeuvre. Dans le cadre de ce résumé, la présence des pronoms 'Je', 'On' et 'Nous', ne nous désignent jamais et n'ont jamais pour objectif d'appuyer une quelconque affiliation aux idées mentionnées.

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Fahrenheit 451 : résumé complet du livre de Ray Bradbury
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Fahrenheit 451 : Résumé court

1. Le foyer et la salamandre (The Hearth and the Salamander)

L’histoire se situe dans une société dystopique où les livres sont devenus interdits. De manière plus générale, la capacité de réflexion des individus est systématiquement empêchée à la source. Les livres sont remplacés par une omniprésence de sons et d’images, donnant la priorité à un divertissement consumériste.

Dans ce monde, les pompiers n’éteignent pas les incendies, ils brûlent les livres chez les gens qui en possèdent illégalement. Guy Montag est l’un d’entre eux. Il vit avec sa femme Mildred dans un pavillon de banlieue. Elle semble se satisfaire d’un plaisir éphémère en regardant toute la journée des programmes vide de sens sur les murs-écrans de leur salon, ou en s’isolant derrière le bruit de ses écouteurs.

Montag ne s’est jamais remis en question sur le bien fondé de son métier ni sur le fait qu’il soit réellement heureux. Mais un jour, en revenant de la caserne, il rencontre Clarisse McClellan. Une jeune fille expansive, aimable et rêveuse qui lui fait voir le monde et la vie avec un regard nouveau. Elle lui demande s’il lui arrive de lire les livres qu’il brûle, et s’il est réellement heureux.

Pour Montag, c’est le début d’une crise introspective qui le plonge dans un profond mal-être à mesure qu’il prend conscience de la superficialité de sa vie.

Le soir même, Montag trouve Mildred inconsciente sur son lit, assommée par une overdose de somnifères. Peu de temps après, elle est soignée par deux opérateurs qui ont visiblement l’habitude de s’occuper des cas comme elle. Montag réalise que le mal-être qu’il ressent ne vient pas de lui-même, mais de cette société qui pousse les gens à cacher leur malheur derrière les apparences.

Montag continue de croiser la jeune Clarisse quotidiennement. Un jour, elle lui fait réaliser qu’il ne ressent pas un amour sincère pour sa femme Mildred. Il tente d’abord de se convaincre du contraire, puis prend conscience de lui-même qu’elle dit vrai. Clarisse lui dit également qu’elle assume totalement de ne pas entrer dans le moule sociétal et social adopté par les gens en général. Elle sait qu’on la perçoit comme une folle, mais elle préfère se sentir elle-même.

Clarisse disparaît du jour au lendemain, laissant un vide à Montag.

Montag pose désormais un tout nouveau regard sur ses camarades pompiers. Ils voient en eux une part de lui-même qu’il n’apprécie pas. Une nuit, l’alarme de la caserne retentit et tous les pompiers partent en mission dans la maison d’une vieille femme. Arrivés sur-place, les pompiers saccagent tout et forment un tas de livres au pieds de la femme qui refuse de quitter les lieux. Elle récite un court extrait de livre et s’immole finalement avec ses ouvrages au milieu de sa maison. Sur le chemin du retour vers la caserne, le capitaine de la brigade, Beatty, leur rappelle à haute voix l’extrait que la femme récitait avant de s’immoler. Il dévoile à Montag et aux membres de son équipe qu’il connaît un tas de livres par cœur.

Pour Montag, cet épisode est un nouvel électrochoc. Mais au cours de l’intervention, il a tout de même réussi à voler un livre. Il rentre chez lui et le cache sous son oreiller.

Cette nuit-là, il réalise à quel point il se sent distant de sa femme et que la société a vidé tout ce qui fait habituellement d’eux des individus. Lorsqu’il lui demande si elle a des nouvelles de Clarisse, elle lui répond que sa famille est partie et qu’elle est morte écrasée par une voiture il y a quelques jours.

Le lendemain matin, Montag se sent malade et fait part à Mildred de son envie de démissionner. Pour lui, l’intervention chez la vieille femme est un point de non-retour. Mildred s’agace et prend son témoignage pour un caprice.

Le capitaine Beatty arrive chez eux et s’installe face à Montag. Il lui explique que la crise qu’il traverse actuellement est une “démangeaison” que tout pompier peut ressentir une fois dans sa carrière. Pour que cette crise s’estompe, Beatty lui propose de lui raconter la véritable origine des pompiers. Il lui explique comment la société est arrivée là où elle en est, puis il lui pose un ultimatum de vingt-quatre heures pour rendre le livre qu’il a volé et revenir à son poste à la caserne.

Beatty s’en va, Montag se retrouve seul avec sa femme.

2. Le tamis et le sable (The Sieve and the Sand)

Il ouvre la grille du système d’aération de leur maison, et en sort une multitude de livres qu’il jette aux pieds de Mildred. Elle est terrifiée par ce qu’elle voit. Il lui propose de les lire pour découvrir une bonne fois pour toutes ce qu’ils contiennent.

Ils passent l’après-midi à lire le contenu des livres. Alors que Mildred rejette toute proposition de réflexion, Montag se pose de nouvelles questions existentielles. Il prend conscience qu’il a désormais besoin d’un guide, un mentor. Il repense à un vieil homme qu’il avait rencontré l’année précédente dans un parc, qui lui avait donné ses coordonnées sur un papier. Il retrouve le papier, appelle le vieil homme et part le rejoindre sans dire à Mildred où il va.

Le vieil homme, Faber, l’invite à entrer chez lui. Montag lui montre le livre qu’il a volé et confie sa volonté démanteler le système de l’intérieur. Ils se mettent d’accord sur l’idée d’imprimer des livres, de les cacher dans les maisons de plusieurs pompiers, avant de les dénoncer eux-mêmes.

En attendant la mise en place d’un tel plan, Montag doit faire face au capitaine Beatty pour lui remettre le livre. Faber lui donne un écouteur pour qu’ils puissent désormais communiquer entre eux à distance.

Montag revient chez lui. Mildred reçoit deux “amies” dans le salon. Il les entend parler entre elles de futilités en partageant des avis aussi superficiels les uns que les autres. Leur conversation finit par l’agacer. Il sort un recueil de poèmes et en lit un à haute voix. L’une des femmes se met à pleurer, l’autre est outrée par le comportement de Montag. Elles quittent toutes les deux les lieux avec la ferme intention de ne plus jamais revenir.

Montag remet finalement le livre qu’il a volé au capitaine. Ce dernier joue avec ses nerfs en lui retournant un ensemble de citations d’auteurs célèbres, et en soulevant ce qui selon lui relève de l’absurdité et de la nocivité.

Alors qu’ils se font face au milieu d’une partie de cartes, l’alarme de la caserne retentit pour signaler que des livres doivent être brûlés. Ils embarquent tous à bord du camion. Le véhicule parcourt les rues de la ville et s’arrête finalement devant chez Montag…

3. L’éclat de la flamme (Burning Bright)

Montag est pris au piège. Mildred sort de la maison et, sans même lui échanger un regard, saute dans un taxi puis s’en va.

Beatty demande à Montag de brûler ses propres livres avec son lance-flammes. Montag brûle tous les livres et tout le mobilier de sa maison.

Le capitaine remarque l’écouteur que Montag utilise pour communiquer avec Faber. Il l’extrait, coupe la communication et dit à Montag qu’ils retrouveront son complice. Montag enclenche instinctivement son lance-flammes et immole le capitaine. Ce dernier se débat quelques instants et meurt. Montag assomme ses camarades pompiers et se débarrasse du robot-chien qui l’attaque.

Désormais fugitif, Montag court à travers la ville pour finalement se réfugier chez Faber.

En allumant la télévision, il voit sa traque retransmise en direct. Un nouveau robot-chien est lancé à sa poursuite depuis sa maison.

Faber lui dit de rejoindre le fleuve. Après celui-ci, s’il suit les voies ferrées abandonnées, il pourra trouver des vagabonds. Ce sont d’anciens fugitifs qui pourront peut-être l’accueillir. De son côté, le vieil homme va prendre le train pour aller rejoindre une connaissance qui l’aidera à imprimer les livres pour la mise en place de leur plan.

Montag quitte le domicile de Faber pour se diriger vers le fleuve. Après une course effrénée, il finit par l’atteindre. Il plonge dedans et sème la police qui est à ses trousses.

Montag se laisse porter par le courant jusqu’à débarquer sur une rive où il trouve les voies ferrées abandonnées que Faber lui a dit de suivre. Il marche le long des voies et fait la rencontre des vagabonds.

L’un d’eux, Granger, l’accueille avec un café chaud et lui explique ce qu’ils font tous ici. Ils ont quitté la société pour se réfugier dans la nature et mémoriser les livres. Chacun d’entre eux connaît un livre par cœur. Désormais, Montag sera l’Ecclésiaste.

Granger allume un poste de télévision. La traque de Montag est toujours diffusée en direct. Montag se voit même en train d’être éliminé par le robot-chien. Une scène complètement orchestrée par les autorités pour qu’elles ne perdent pas leur crédibilité aux yeux du public.

Granger partage à Montag l’idée que chaque individu doit continuer à vivre après sa mort, grâce à la différence qu’il aura créée dans le monde de son vivant. Comme tous les autres vagabonds, Granger et Montag ont un devoir de mémoire à l’égard de chaque auteur.

Alors qu’ils parlent, à l’horizon, la ville est soudainement bombardée. Un nuage de poussière parvient jusqu’à eux et les balaie sur le champ. Abasourdis par l’onde de choc et par ce qui vient de se passer, les vagabonds se relèvent les uns après les autres dans le silence.

Granger, déterminé, leur rappelle qu’il est temps de faire renaître le monde comme le phénix renaît de ses cendres.

Fahrenheit 451 : Résumé détaillé chapitre par chapitre

Note importante : Le texte qui suit est décomposé en trois grandes parties qui comportent elles-mêmes plusieurs sous-parties. Le livre est organisé selon les trois grandes parties suivantes :

  1. Le foyer et la salamandre (The Hearth and the Salamander)
  2. Le tamis et le sable (The Sieve and the Sand)
  3. L’éclat de la flamme (Burning Bright)

Les titres de toutes les sous-parties de ce résumé n’appartiennent absolument pas à l’œuvre d’origine. Ils ont été déterminés arbitrairement dans la perspective de pouvoir adopter une vue d’ensemble de l’histoire et la parcourir plus facilement.

1. Le foyer et la salamandre (The Hearth and the Salamander)

1.1 Rencontre avec Clarisse

Guy Montag est un pompier qui, comme tous les autres, a pour mission de brûler les livres. Il éprouve même un certain plaisir à accomplir cette mission, ainsi qu’une fascination pour la manière dont les ouvrages se consument par le feu. Son quotidien consiste à brûler les livres, revenir à la caserne, nettoyer son casque, changer de tenue et prendre un train pneumatique pour rentrer chez lui.

Depuis plusieurs soirs, sur le chemin du retour, Montag sent comme une présence qui l’observe, au coin de l’une des rues de son quartier. Ce soir-là il fait la rencontre d’une jeune femme à l’attitude étrange : Clarisse McClellan. Elle semble flâner, observer ce qui l’entoure en faisant preuve d’une inlassable curiosité. La jeune femme finit par remarquer Montag se tenant debout immobile, la regardant sans rien dire. Elle semble intimidée à la vue de son uniforme de pompier, mais décide tout de même de le saluer. Une conversation s’engage et ils décident de faire un bout de chemin ensemble.

Alors que Clarisse tente de l’interroger sur le sens qu’il donne à son métier, Montag semble se conforter davantage dans un quotidien qui lui plaît, sans même essayer d’en discerner une éventuelle absurdité. L’odeur du pétrole dont il est imprégné n’est pour lui qu’un parfum, et il se contente de répéter bêtement le slogan de la caserne.

La seule présence de la jeune femme semble pousser Montag à ouvrir un peu plus les yeux sur ce qui l’entoure. Clarisse n’hésite pas à lui faire comprendre que même s’il est pompier, elle n’a pas peur de lui contrairement à ce que voudrait l’usage. Montag voit en elle une flamme reposante, différente de celles dont il a l’habitude. Au fil de leur conversation, Clarisse dévoile chez Montag une certaine distance entre son attitude et les réponses qu’il donne. Par exemple, lorsqu’elle lui demande pourquoi en 10 ans de service chez les pompiers, Montag n’a jamais lu un seul livre. Ce dernier lui répond en s’esclaffant (comme si la réponse était évidente) que “c’est interdit”. Encore lorsqu’elle lui demande si la rumeur s’il est vrai qu’à une certaine époque, la mission des pompiers était d’éteindre le feu et non de brûler les livres. Pour Montag, il s’agit évidemment d’une fausse rumeur.

Clarisse tente de manière bienveillante de planter la graine de l’éveil chez Montag en lui faisant prendre conscience qu’elle sait des choses sur le monde qu’il ignore. Comme l’existence de l’arrosée du petit matin qu’il a sans doute oublié à force de ne plus y penser. Elle tente de lui faire prendre conscience du fossé qu’il y a entre sa perception du monde et celle de Montag. Elle évoque l’histoire d’un conducteur qui conduit tellement vite, qu’au lieu de voir le paysage tel qu’il est réellement, ne voit plus que des formes abstraites défiler à l’extérieur.

Avant de le laisser, Clarisse lui demande finalement s’il est heureux. Une question que Montag ne semble pas comprendre.

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1.2 Mildred inconsciente

L’interrogation se développe peu à peu en lui comme une obsession qui continue de le suivre une fois rentré chez lui. Pour une raison qui lui échappe, cette récente expérience le pousse à poser un instant ses yeux sur la grille d’aération de sa maison, sachant pertinemment ce qu’il a caché derrière. Montag n’a pas le souvenir d’avoir fait une rencontre pareille depuis très longtemps. Peut-être une fois, il y a un an. Celle d’un vieillard dans un parc.

Montag continue de voir le visage de Clarisse McClellan comme s’il était toujours imprimé en lui. Il a le sentiment qu’elle lui a renvoyé les meilleures et les plus intimes facettes de lui-même. Au point de percevoir désormais sa personnalité de tous les jours avec une certaine distance qui tient presque de la schizophrénie.

Il entre dans la chambre à coucher, plongée dans une obscurité totale. Mildred, sa femme, dort déjà sur son lit, des écouteurs dans les oreilles. En allant vers son lit, Montag heurte par erreur du pied un objet dans un bruit sourd. Il allume son briquet et découvre le visage de Mildred les yeux grands ouverts. L’objet qu’il vient de heurter est un flacon de somnifères par-terre. Il est vide alors qu’il contenait une trentaine de comprimés il y a peu. Montag est saisi émotionnellement au moment où il comprend l’état actuel de sa femme. Il reste debout, paralysé, à la regarder. Il entend les rugissements des multiples passages de bombardiers dans le ciel, faisant trembler les murs de leur maison. Montag appelle finalement le service des urgences.

Quelque temps après, deux opérateurs sont là, équipés de deux machines. L’une ressemble à un serpent qui aspire toutes les toxines de l’estomac dans un silence quasiment parfait, ponctué de quelques suffocations. L’autre pompe tout le sang du corps et le remplace par du sang neuf accompagné d’un sérum. Pendant que les machines font leur travail sur Mildred toujours inconsciente, l’un des opérateurs explique à Montag qu’il faut impérativement remplacer tout le sang, sinon le cerveau finit par lâcher un jour. Une fois la procédure terminée, l’opérateur demande cinquante dollars pour l’intervention. Agacé, Montag demande pourquoi il ne le rassure pas sur l’état de santé de sa femme avant de lui demander de payer. Et pourquoi les urgences envoient deux opérateurs techniques, au lieu d’envoyer des médecins. L’opérateur lui explique que les cas de ce genre sont très communs, qu’ils en ont environ une dizaine par nuit et que les machines sont conçues pour gérer ces situations depuis déjà très longtemps. Avant que les deux opérateurs quittent les lieux pour gérer un cas similaire dans une autre maison, l’un d’eux garanti que sa femme sera sur pieds dès demain et qu’elle aura très faim.

Montag se retrouve à nouveau seul avec Mildred, toujours inconsciente. Cet épisode malheureux n’aura fait qu’accentuer sa prise de conscience et bouleverser davantage sa perception du monde. Le poussant à relever l’absurdité et le cynisme des choses qui l’entourent. Il finit par sortir seul au milieu de la nuit, atterrissant devant la maison de Clarisse McClellan. Seule maison illuminée du quartier dans une obscurité totale. Seule maison à laisser échapper les sons des conversations qu’elle abrite, au milieu des autres habitations refermées sur elles-mêmes. Montag reste devant la maison, poussé par la curiosité d’en savoir plus sur ce que l’oncle de Clarisse dit. Il brûle d’envie d’entrer. Pas tant pour participer à la conversation en cours, mais au moins pour les écouter parler.

L’oncle de Clarisse :

“Après tout, on vit à l’époque du Kleenex. On fait avec les gens comme avec les mouchoirs, on froisse après usage, on jette, on en prend un autre, on se mouche, on froisse, on jette. Tout le monde se sert des basques du voisin.”

Montag rentre chez lui, borde Mildred et se couche à son tour, en laissant la porte fenêtre ouverte sur l’extérieur. Tout ce qu’il a vécu ce soir et cette nuit vit encore dans son esprit, au rythme des gouttes de l’arrosée du petit matin qui arrive. Impossible de s’endormir avec autant de pensées en tête. Il décide finalement de prendre un somnifère.

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1.3 Les murs-écrans

Le lendemain matin, Mildred va beaucoup mieux. Elle s’est levée avant Montag et mange son petit déj, toujours avec ses écouteurs dans les oreilles. Lorsque Montag lui demande si elle va bien, elle lit sur ses lèvres et lui répond sans enlever ses écouteurs. Mildred a une légère gueule de bois et surtout très faim, exactement comme l’avait prédit l’un des opérateurs venus la soigner. Elle ne se souvient pas de la veille et n’a absolument pas conscience de ce qu’il s’est passé cette nuit. Elle remarque que son mari n’est pas dans son assiette, mais préfère feindre une certaine insouciance plutôt que d’avoir à s’engager dans une conversation désagréable.

En fin d’après-midi, le temps est devenu gris. Pour Montag, c’est le monde qui s’est assombri. Mildred est dans le salon, elle lit un document papier. Debout dans le couloir, il ajuste l’insigne de son uniforme, puis pose à nouveau son regard sur la grille d’aération. Mildred arrête de lire, l’interpelle et le sort de ses pensées. Montag se décide à lui parler de ce qu’elle a fait la veille. Il lui explique qu’elle a avalé tous les somnifères de la boîte, mais elle refuse de croire qu’elle aurait pu adopter un comportement aussi idiot.

Il se résigne rapidement à lui faire accepter la réalité de son acte et change de sujet en demandant des informations sur ce qu’elle est en train de lire. Elle lui explique avec un certain enthousiasme. C’est le scénario interactif d’une émission qui doit passer sur les murs-écrans du salon dans la soirée. Ce scénario est conçu pour que le spectateur interagisse ponctuellement avec les personnages de l’histoire. Deux personnages discutent entre eux et, à certains moments, ils sollicitent l’avis du spectateur. Mais les réponses que Mildred doit donner sont déjà écrites. Lorsqu’un personnage lui demandera “Que pensez-vous de cela Hélène ?”, elle devra répondre “Ca me semble parfait !”. Lorsqu’on lui demandera “Etes-vous d’accord Hélène ?“ elle devra répondre “Et comment !”.

Montag la dévisage avant de lui demander de quoi parle exactement le scénario. Mildred se contente de lui répondre qu’elle vient tout juste de lui dire, comme si ses explications avaient suffit à expliquer le propos de l’histoire.

Elle lui demande quand est-ce qu’ils pourront installer un quatrième mur-écran dans le salon. Montag se montre en désaccord avec cette idée. Chacun y va de ses arguments pour convaincre l’autre. Pour Mildred, ce n’est que deux mille dollars, le précédent mur-écran a été installé il y a déjà longtemps, et l’installation d’un quatrième est une opportunité de faire de leur salon une pièce qui appartiendrait davantage à de multiples personnes. Une pièce qui ne serait donc plus réservée uniquement à leur intimité.

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